La grande croix lumineuse de Hull

La grande croix lumineuse de Hull

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Note d’appréciation quelque peu nonchalante pour l’étrange pour moi croix au bout de la rue Boucherville à Gatineau (secteur Hull), la grande croix lumineuse de Hull. […]
La Résistance française et les sauterelles de l’Axe

La Résistance française et les sauterelles de l’Axe

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L’Office national antiacridien (ONAA) fut le premier organisme transfrontalier et permanent voué à la lutte contre le criquet pèlerin. Il a été créé le 7 décembre 1943 par le Comité français de libération nationale, c’est-à-dire, par la Résistance française en exil durant l’occupation de la France métropolitaine par l’armée allemande. Trois semaines seulement après sa création, cette nouvelle organisation antiacridienne s’accomplit de son premier mandat, qui était d’organiser, « dans les meilleurs délais », une réunion de « portée internationale » sur le criquet pèlerin. Ainsi, du 28 au 30 décembre de cette année-là, l’ONAA tient le « Congrès antiacridien de Rabat de 1943 ». Cette réunion a lieu dans la salle de réunion du secrétariat général du Protectorat français au Maroc, à Rabat. Y participent vingt représentants de neuf gouvernements : les empires coloniaux alliés, les protectorats et les colonies françaises, et deux autres nations alliées. […]
Sur la montagne avec les champignons

Sur la montagne avec les champignons

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Le film documentaire Up on the Mountain — « Sur la montagne » — porte un regard anthropologique sur la cueillette commerciale de champignons sauvages dans les forêts de l’arrière-pays de l’Ouest nord-américain, de la Californie à l’Alaska. On y suit suit trois groupes de cueilleurs en Oregon, en Idaho et dans le Montana. En résulte un portrait nuancé, patient et sophistiqué des dimensions culturelles (et affectives) de la relation des cueilleurs avec ces organismes et les écosystèmes forestiers où ils pratiquent leur métier, et de la géographie et de l’économie politiques de l’accès aux espaces naturels américains. […]
La controverse du chenal droit du lac Saint-Pierre, 1844-1847

La controverse du chenal droit du lac Saint-Pierre, 1844-1847

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Été 1844. Pour faciliter la navigation dans cette partie du fleuve Saint-Laurent, les employés du bureau des Travaux (Board of Works) de la province du Canada commencent les premiers travaux de dragage au lac Saint-Pierre. Plutôt que d’approfondir le chenal déjà existant au nord, on creuse un nouveau chenal qui sera « droit », ou « direct », ce que l’on juge alors préférable au tracé du chenal naturel, qui est perçu comme étant trop « courbé », voire « croche ». Ce chenal droit sera abandonné en septembre 1847. À ce moment-là, onze des treize kilomètres prévus avaient été creusés, mais seulement à la moitié de la profondeur et de la largeur espérées, tout en ayant coûté plus du double que ce qui avait été initialement prévu, soit 74 000 £ plutôt que 35 000 £. Pourquoi avait-on choisi de commencer un nouveau chenal artificiel dans une partie moins profonde du lac, plutôt que d’améliorer le chenal déjà existant? Et pourquoi revenir sur cette décision après y avoir tant investi ? […]
Shaarli

Shaarli

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Ajout d’un renvoi à ma page de signets et de liens externes, une dompe de marques-pages et pages sauvegargées pour lecture ultérieure etc. et enregistrés avec l’outil shaarli. […]
La centrale thermique de Tracy

La centrale thermique de Tracy

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La centrale thermique de Tracy était, à son époque, la seule grande centrale thermique dans le parc de production d’Hydro-Québec, et la seule à utiliser le mazout lourd. Jugée trop coûteuse et trop polluante, elle ne fut mise en opération de façon « normale » que pendant quatre ans, de 1964 à 1968. Après 1968, elle devient une centrale d’appoint, mise en activité de occasionnellement, « pour dépanner » : par temps très froid quand la demande en électricité est accrue par les besoins en chauffage ; quand le niveau des réservoirs hydroélectriques est trop bas pour suffire à la demande, ou quand une partie des réseaux de production et de distribution sont hors-ligne pour telle ou telle raison. […]
Les cinq cent mille obus tirés dans le lac Saint-Pierre par l’armée canadienne

Les cinq cent mille obus tirés dans le lac Saint-Pierre par l’armée canadienne

Le bassin du lac Saint-Pierre a été l’objet de nombreux travaux visant délibérément à modifier sa géomorphologie et son hydrographie. À ceci s’ajoutent toutes les activités ayant mené à des modifications involontaires de cet écosystème, ou, du moins, à des modifications qui n’étaient pas le but de ces activités, mais qui en sont néanmoins le résultat. J’inclus dans cette dernière catégorie les cinq cent mille obus tirés dans le lac Saint-Pierre par l’armée canadienne, pour fins de tests et d’entraînement, entre 1952 et 1999. La zone de tir, qui fut active pendant près de cinquante ans, couvrait environ 40 % de la superficie du lac. […]
Un complexe militaire naval au cœur des îles de Sorel

Un complexe militaire naval au cœur des îles de Sorel

Le Petit Journal du 17 juin 1945 fait état d’un projet du gouvernement canadien de créer un immense complexe militaire naval – une « base de l’empire » – en plein cœur des îles de Sorel. Présenté comme une des initiatives visant à aider la reconstruction d’après-guerre, ce complexe aurait inclus une école de navigation et de construction navale employant d’anciens officiers militaires. Des usines spécialisées assureraient également la conversion des navires de guerre en navires commerciaux. La base en question aurait été établie « fort probablement » entre l’île de Grâce et l’île aux Ours. Les chenaux à cet endroit et dans les environs seraient appelés, disait-on, à abriter plus de 160 navires, et ce, à partir de l’année courante. Six-cents hommes auraient été mis service à cette fin, notamment pour des travaux de dragage de certaines embouchures peu profondes. […]